La Tunisie et les écrivains italiens, 1900-1950

?mi-chemin entre colonisateurs et colonis廥, les Italiens de Tunisie, tout en 彋ant confront廥 ?l'acculturation fran蓷ise, r嶰lament leurs identit廥 et cultures ancestrales, ainsi que l'h廨itage direct de Rome antique. Carthage et d'autres vestiges qui ont d'une certaine mani鋨e fa蔞nn?les paysages de cette terre, repr廥entent autant de traces se pr皻ant ?des lectures de l'histoire extr瘱ement divergentes. La Tunisie de l'廧oque coloniale alimente tout un d嶵at litt廨aire franco-italien, symbolisant ainsi une pomme de discorde entre les deux Soeurs latines . D'un point de vue italien, la Tunisie appara褾 comme un prolongement naturel de la P幯insule, une terre irr嶮ente usurp嶪 par la France, tout comme d'ailleurs la Corse, Nice et la Savoie. Les Fran蓷is au contraire mettent en 憝idence que les Romains ont 彋?les auteurs de l'an嶧ntissement de Carthage: Delenda Carthago ! ( Il faut d彋ruire Carthage !, r廧彋ait Caton, devant le S幯at romain). La puissance coloniale moderne serait ainsi la protectrice d'une terre vaincue par les Romains (province). Alessio Loreti analyse les repr廥entations de la Tunisie et de sa communaut?italienne ?travers l'oeuvre de quatorze 嶰rivains n廥 ou expatri廥 dans le Protectorat fran蓷is entre 1900 et 1950: Antonio Corpora, Menotti Corsini, Francesco Cucca, Federico De Maria, Luigi De Paolis, Ercole Labronio, Cesare Luccio, Vito Magliocco, Guido Medina, Adrien Salmieri, Francesco Santoliquido, Giuseppe Sicurella, Mario Scalesi et Clarice Tartufari.