Éthique et mondialité: À propos de l'éthique en ses pays nombreux

Nous n'avons aucune id嶪 de la philosophie - de la philosophie dans son commencement grec et de la philosophie tout court - si nous sommes sourds ?l'exigence 彋hique qui sous-tend cette philosophie et rapporte l'une ?l'autre la question du sens de l'皻re et la question de sa v廨it?. Nietzsche aimait rappeler que les philosophes de la Gr鋃e se d廥ignaient eux-m瘱es les hommes v廨idiques . L'彋hique, nous la comprenons comme le savoir, ou l'exp廨ience, de celui que H闤derlin, le po鋈e, depuis son Allemagne, appelait l'homme vrai: Tu trouveras parmi eux (les Allemands), 嶰rit Hyp廨ion ?son ami Bellarmin, dans le roman 廧istolaire Hyp廨ion ou l'Ermite de Gr鋃e, des ouvriers, des penseurs, des pr皻res, des ma褾res et des serviteurs, des jeunes gens et des adultes certes: mais pas un homme .
Cette exp廨ience de l'homme vrai, celui que l'on ne trouve pas, selon H闤derlin, dans l'Allemagne de son temps (fin du 18e, pr廨omantique), avait 彋? autrement, celle des premiers philosophes de la Gr鋃e, d'Anaximandre, d'Emp嶮ocle ou de Parm幯ide, et singuli鋨ement de H廨aclite, dont chacun peut conna褾re la parole: Ethos anthrop?daimon que l'on peut traduire ainsi: le s嶴our de l'homme est dans la proximit?de ses dieux.
L'exp廨ience de l'introuvable homme vrai est, pour nous, l'exp廨ience de ce que nous caract廨isons par l'expression de mondialit? laquelle s'entend, ici, d嶰isivement, comme la fin - qui n'en finit pas de finir - de la modernit?europ嶪nne, la modernit?des Lumi鋨es et de l'industrie des Lumi鋨es. Cette fin est ce moment du temps, qui est encore le n矌re, o?il n'en est plus rien quant ?l'homme vrai: l'expression elle-m瘱e, l'homme vrai, nous est devenue inintelligible. Nous voulons lui rendre son intelligibilit?